Se parler en famille

Les cercles d’amitié à PA 2015 stimulent les conversations en petits groupes

Par Karla Braun

Harrisburg, Pennsylvanie (É.-U.) – « On peut voir des jeunes et des personnes âgées [parler ensemble]. Et nous devenons des amis intimes », dit Omondi Samson du Kenya en prenant une photo de son nouveau « papa » et de sa nouvelle « maman » des États-Unis. Omondi Samson a participé à un des 255 cercles d’amitié qui se rencontraient après les séances plénières du matin.

friendshipgroups1-300x201La coordonnatrice Thobekile Ncube, du Zimbabwe, dit que les cercles d’amitié ont été organisés à PA 2015 « à la demande de la famille anabaptiste. Les personnes ont exprimé le besoin de mieux se connaître ».

Damaris Rickhaus de Suisse est la seule personne de son groupe qui a participé chaque jour.

« Vous ne pouvez pas vous vous faire des amis en une demi-heure », dit-elle. Mais « même dans une brève conversation, il y des personnes qui racontent leur vie. »

Quand il ratait une session, Victor Kristijanto dit qu’il manquait au groupe. « Au fur et à mesure que nous nous rencontrions, nous nous sentions à la maison », ajoute l’Indonésien. « Nous nous sentions libre d’échanger comme en famille. »

friendship-1-300x201Le livret du programme fournissait des questions pour faciliter la discussion; toutefois, aucun leader n’était assigné.

Omondi a trouvé cette manière de discuter très intéressante. « Quand quelqu’un est assigné, dit-il, il n’y a pas d’espace. Quand tout un chacun est leader, nous sommes libres. »

En raison de la participation démographique, la plupart des groupes étaient constitués d’au moins 50% de Nord-Américains.

Damaris Rickhaus espérait rencontrer des personnes de partout dans le monde, mais son groupe était constitué en grande partie de Canadiens. Il n’en reste pas moins que la discussion « ouvre les horizons. »

« Toutes les églises ont leur propres problèmes », dit Victor Kristijanto. « Quand nous avons des amis, nous pouvons partager nos fardeaux. »

Les participants ont prié les uns pour les autres. Plusieurs groupes ont échangé des informations personnelles. Dans le groupe du Canadien James Wittenberg, un Indonésien a invité le groupe à lui rendre visite dans sa maison au Rassemblement de 2021.

Malgré la brièveté des rencontres de groupe, l’intention du comité de planification d’offrir un espace pour échanger entre cultures et pratiquer la communauté semble avoir connu du succès pour plusieurs participants.

Ivonete Coimbra du Brésil, dit des personnes qui composaient son cercle d’amitié, « Nous sommes désormais des amis pour la vie. »

Karla Braun est la rédactrice de Courrier/Correo/Courier