Créer un espace de fraternité

Dans les coulisses du Village de l’Eglise Mondiale

MWC-FSCfullhall-300x200Par Harriet Sider Bicksler

Un coq sur Skype. Une hutte faite d’herbe et des kilomètres de Velcro. Des paniers et les Big Five. Comment tous ces objets apparemment sans lien se retrouvent présentés ensemble au Village de l’Eglise Mondiale ?

Commençons par le coq.

Vikal Rao d’Inde, a été le coordinateur du le Village de l’Eglise Mondiale à la Conférence Mennonite Mondiale 2015 à Harrisburg en Pennsylvanie.

Alors qu’il était en charge des jeunes pendant le Rassemblement de 1997 à Kolkata, Rao a eu une vision de ce qu’il voulait créer en 2015. Il a fait deux voyages aux Etats Unis pour aller voir le Farm Show Complex pour savoir comment adapter sa vision avec les réalités de l’espace que le Village allait occuper.

Travaillant avec les coordinateurs régionaux, les hôtes des différents continents, et aussi les coordinateurs sur place, Art Bert et sa femme Donna de Dillsburg en Pennsylvanie, ont fait beaucoup d’appels sur Skype. Bert se rappelle d’un appel par Skype au Kenya qui a était régulièrement ponctué par le chant d’un coq.

Qu’en est-il de la hutte en herbe et du Velcro ?

Bert a reçu toutes sortes de demandes d’aide des différents continents pendant qu’ils étudiaient les matériaux qu’il fallait pour leurs tentes.

Par exemple, l’Inde voulait une hutte en herbe. Pour répondre à ce souhait, Bert a trouvé deux familles en Pennsylvanie qui ont vécu en Asie. Elles se sont portés volontaires pour créer la hutte.

Des kilomètres et des kilomètres de Velcro étaient nécessaires pour construire l’ensemble des stands, dit Bert.

Quant aux paniers et les « Big Five », qui étaient prévus dans la tente africaine ?

Virginia Moyo, qui a aidé à mettre en place la section Zimbabwe de la tente, a expliqué qu’ils voulaient montrer leur fierté de leur travail manuel et comment ils utilisent uniquement des matériaux facilement disponibles. Dans le cadre de leur contribution à la tente de l’Afrique, ils ont apporté des paniers tissés à la main et des sculptures en bois connus par les amateurs d’animaux sauvages comme les « Big Five »: l’éléphant, le buffle d’Afrique, le léopard, le lion et le rhinocéros.

Les femmes ont tissé les paniers, les hommes se sont occupés des sculptures sur bois.

Maintenant que le Village de l’Eglise Mondiale est en plein effervescence, comment Rao et Bert considèrent toutes ces heures passées à rêver de possibilités, à faire des appels Skype, à demander des matériaux divers et, forcément, à avoir des moments de désaccords le long du chemin ?

Rao regarde autour de lui. « Je suis heureux. J’ai voulu un endroit où les gens pourraient être en fraternité entre eux, pour partager leur foi et pour apprendre ensemble. C’est ce qui est en train de se passer ».

Bert aussi évalue la scène: « N’est-ce pas tellement cool » ?

Harriet Sider Bicksler a pris sa retraite après une carrière comme écrivain et éditrice. Elle continue à servir en tant que rédactrice pour la Société d’Histoire des Frères en Christ dans la région de Harrisburg.

3 Commentaires

  1. Ravi Ravi
    samedi 25 juillet 2015    

    Dear Sir, Your service is appreciable and all the people who work hard to happened this event a great success .

    my prayers go with you all, plz upload many pictures of the event . so, we can see and praise God .

    Thank you !

    Shalom , Peace to ALL

  2. Jessica Mondal Jessica Mondal
    samedi 25 juillet 2015    

    Vikal, looking forward to photos of the Global Church Village… I am sure you did an awesome job. I just wish I was there too!!

  3. mardi 28 juillet 2015    

    I thought the Global Village was awesome. I painted one of the huge cardboard boxes that separated the stage area from the seating area, and it was really cool to see the finished vision for the space come to fruition. What a great space for community, learning, activity, and even some naps!